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Salomé Gasselin viole de gambe
Daniel Zapico théorbe
Dans la tradition chrétienne, le mystère n’est pas ce qu’on ne peut comprendre, mais ce qu’on n’a jamais fini de comprendre. Heinrich Biber compose ses sonates du Rosaire sur les quinze mystères de la vie du Christ et de la Vierge, culminant en 1678 avec la célèbre “Passacaille de l’ange gardien.” Bien qu’il soit reconnu comme gambiste, Biber est aujourd’hui associé au violon, surtout grâce à cette œuvre emblématique. Un incendie en 1735 a détruit une grande partie de son répertoire pour viole, ce qui explique la rareté de ses œuvres dans ce domaine. Pour explorer le mystère de Biber, Salomé Gasselin choisi de transcrire sa musique pour violon à la viole, révélant ainsi un autre visage de cet artiste. Héritier de Biber, Jean-Sébastien Bach inscrit ses sonates et partitas dans cette même tradition des “mystères,” où le sens chrétien reste à la fois dissimulé et toujours présent.